يا الرايح Ya rayah From Wikipedia, the free encyclopedia
"Ya Rayah" (Arabe: يا الرايح Yâ ar-râyiḥ, Français: Ô toi, l’émigrant) est une chanson arabe composée par Amrani Aberrahmane en 1993, interprétée par le chanteur algérien de raï Rachid Taha dans son deuxième álbum ainsi nommé, et incluse plus tard dans Carte Blanche (1997) et Diwân (1998). En Septembre 1998, Taha chante en direct avec les plus populaires chanteurs algériens du moment Khaled et Faudel au Palais omnisports de Paris-Bercy à Paris, France. Cette version a été incluse dans le live album 1,2,3 Soleils l’année suivante.
Le single apparût en Août 1997 avec grand succès et un disque d’argent en février 1998.
El raï (árabe: راي [rāy], 'opinión' )? es un género musical iniciado a principios del siglo XX en los alrededores de Orán.
El origen de la palabra raï, que significa «opinión», «parecer» o «punto de vista», se remontaría a los tiempos en que el cheikh (maestro), poeta de la tradición melhoun, repartía sabiduría y consejos en forma de poesías cantadas en el dialecto local. Sin embargo, en el contexto de la protesta popular, el cantante se queja de sus propias desgracias. Sin querer acusar a nadie, se acusa a sí mismo. Para ser más exactos, se dirige a su propia facultad de discernimiento, a su raï que, cediendo a los sentimientos, le ha llevado a tomar las malas decisiones. El canto comienza así: Ya Raï (¡Oh! discernimiento mío).
(...) Este género mezcla instrumentos tradicionales, sintetizadores, batería electrónica y bajo, adaptando así al gusto actual las viejas melodías. El primer festival Raï se celebra en Orán en 1985. Ante el entusiasmo de los jóvenes argelinos el gobierno reconoce oficialmente el Raï como música nacional, una decisión calificada de intolerable por ciertos grupos islamistas que llegarán incluso a asesinar a ciertos artistas del Raï como Cheb Hasni.
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Le raï est un genre musical algérien apparu au début du XXe siècle autour d’Oran (Ouest de l'Algérie). L’origine du mot raï, qui signifie « opinion », « avis » ou « point de vue », selon le journaliste Mohamed Balhi (« Dis moi mon sort », Algérie-Actualité,1980), qui, le premier, a étudié ce genre musical, alors banni officiellement, en le popularisant dans les médias, viendrait de l’époque où le cheikh (maître), où le poète de tradition melhoun (héritée des Almohades) et plus précisément sa variante le wahrani, prodiguait sagesse et conseils sous forme de poésies chantées en dialecte local. Cependant, dans le contexte de la complainte populaire, le chanteur qui se plaint de ses propres malheurs sans vouloir accuser personne s'accuse lui même. Et plus exactement, il s'adresse à sa propre faculté de discernement, à son raï qui, cédant aux sentiments, l'a conduit à prendre les mauvaises décisions. Le chant commence ainsi : Ya Raï (ô mon discernement).
Cette nouvelle musique mélange instruments traditionnels, synthétiseurs, batterie électronique et basse, remettant au goût du jour de vieilles mélodies. Le premier Festival Raï a lieu à Oran en 1985. Face à l’engouement des jeunes algériens, le gouvernement reconnut officiellement le raï. Mais des groupes de fanatiques assassinèrent le père du raï sentimental Cheb Hasni dont les paroles étaient jugées intolérables par certains groupes islamistes.